Poireaux, en vert et contre tout

Poirsouille Endurance Team, millésime 2016

La saison de roulage est finie, les assauts des frimas automnaux ont cloué les motos au garage… non on plaisante, en Sudie il fait toujours beau (ceci était une pique gratuite). Mais on a bel et bien terminé notre saison 2016, de quoi faire un bilan de cette année plutôt chargée.

Déjà, l’objectif de l’année : faire une course d’endurance. Eh bien, c’est raté, faute d’inscriptions suffisantes pour la course que nous avions choisie. On aurait pu faire une autre course car il y avait quelques dates en fin de saison, mais on a choisi de laisser le temps à toute la team d’être fin prête. Puis soyons honnêtes, on n’était pas sereins de faire notre première course sur un circuit qu’on ne connaissait pas.

On s’était donné les moyens de réaliser notre rêve : pas moins de 12 journées de roulage pour s’entrainer, au circuit du Luc bien sûr, mais aussi à Alès, Lédenon et la Bresse. Lors de nos premiers roulages, on a écouté nos sensations sur la moto pour bosser sur les réglages de suspension. La technique de base est simple : on ne touche qu’à un seul réglage à la fois. On retourne rouler, puis on en change un autre. Pour les détails, on a potassé notre sujet avec la team, en s’inspirant de sources glanées sur le net, par exemple ce tuto, très bien fait.

Une préparation aux petits oignons
Une préparation aux petits oignons

On a appris à mieux maitriser nos montures. La phase de réglage des suspat’ a aidé bien sûr, mais ça passe aussi par reculer les repères de freinage, et plus généralement la prise de repères pour les passages de rapports, les entrées en courbe, la remise des gaz, etc. Ça passe aussi par un travail sur la position et les trajectoires. En juin, on a mis l’accent sur l’endurance. On a fait une journée double au Luc avec des sessions de 40 minutes, et on a tenu une heure d’affilée sur la moto à Bresse. Et le travail, ça paie. Les chronos ont bien descendu entre mars et juillet. Bref, on n’est pas ridicules, même en tant que poireaux.

Bien sûr la préparation a aussi eu lieu dans les coulisses. La team s’est tenue fin prête avec des entrainements réguliers aux passages de relais (changement de roue et ravitaillement). Les poireaux-pilotes se sont affûtés en salle de sport. On a changé nos Bridge V02 pour des Avon 3D Ultra Xtreme, et on s’est équipés dignement grâce à iCasque. Et on a une déco de la mort qui tue.

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Le mois de juillet a été plus difficile. On a fait un combo au Luc avec pas moins de 3 journées en deux semaines. Mais ça n’a pas forcément été une bonne idée. Seb a eu quelques ennuis techniques, à base de radiateur percé et de points morts facétieux. Xavier, toujours affûté, restait dans ses chronos mais Seb avait du mal à se remettre en selle. Car même si rien n’était officiel, on se doutait que pour la course ça sentait le sapin. Mais on n’avait pas d’info ferme, la fédé essayant de maintenir la date, tout en nous maintenant dans le doute. Autant dire qu’on était un peu à cran. Cela faisait 5 mois qu’on était à bloc pour se préparer, et on allait nous retirer NOTRE course. Dire que la confirmation de l’annulation a été une déception serait en dessous de la réalité.

Histoire de ne pas avoir une année complètement pourrie, et de quand même aller à Bresse, quoi de mieux que de faire une course ? Mais ça sera du côté des paddocks. On a vibré avec Rey’Volt et la Pooky Racing Team, et ça nous a regonflé le moral.

Le style avant tout
Le style avant tout

Pour la fin de saison, on n’avait pas prévu grand chose, juste deux journées au Luc avec Tortue Team. Histoire de redescendre sur terre après la course. Sauf qu’il n’y a pas eu de course. Et que ça nous aurait pas fait de mal d’aller rouler autre part que sur dans notre bac à sable ce circuit qu’on fréquente beaucoup (certains diraient trop). Même si en octobre on a pu faire des essais avec le Radis Rose.

2016 a été une année bizarre. D’un côté nous avons beaucoup progressé, nous avons rencontré beaucoup de gens supers, vous êtes de plus en plus nombreux à nous soutenir. Mais il n’y a pas eu l’apothéose que nous espérions. De quoi bien nous plomber le moral. Mais quand on voit le chemin que l’on a déjà parcouru, il serait bête de s’arrêter là. Et encore une fois c’est grâce à vous. Vous nous avez soutenus lors de la préparation, et encore plus important à nos yeux, lors de l’annulation de la course. Vos petits mots nous ont vraiment donné le courage de nous relever et de continuer. 

On pourrait faire une liste de tous les gens qu’on voudrait remercier pour 2016, mais on est sûr d’en oublier. Alors à toi qui lis ce billet, sache qu’on te remercie.

 

Mais assez parlé de 2016 et jetons un oeil vers 2017.

On a quelques trucs en vue. Déjà le projet Radis Rose, c’est à dire une course d’endurance en 125. Puis vu que ça a l’air chouette, on risque d’en faire plus d’une.

Évidemment, on espère aussi aligner nos CBR sur une grille de départ, mais ce n’est pas gagné. Alors oui, la France est réputée dans les courses d’endurance au niveau mondial, on en trouve de moins en moins pour les poireaux amateurs comme nous.

Promis, on va continuer à vous raconter nos aventures, nos galères. Vous faire vibrer avec nous, voire même vous donner envie de nous rejoindre sur circuit 🙂

 

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