Suite à ma clavicule en morceaux et à une longue réflexion, nous avons décidé de nous équiper d’airbags. Ayant chacun une moto de route et une moto de piste, et malheureusement pas un budget extensible, nous nous sommes dirigés vers des airbags filaires. En particulier, les Helite Airnest. Le choix s’est fait suite à des recherches sur le net. Car malheureusement nous n’avons pas trouvé d’essai piste des airbags, enfin jusqu’à maintenant. Et le seul modèle vraiment dédié à la piste vient dans une combi et coûte (beaucoup) trop cher pour les pauvres pilotes amateurs que nous sommes.

Cet airbag a donc été choisi car il avait la réputation de ne pas trop gêner porté sur une combi pour peu que la bosse ne soit pas trop grosse? Ça tombe bien, nos axo n’ont pas une grosse bosse. Par contre, il est obligatoire de retirer la dorsale livrée avec l’airbag, même si celle ci est de bonne facture (marque knox). D’une part elle est toujours moins bien que celles que nous avons, d’autre part avec la bosse, l’airbag appuierait et ça serait désagréable.

L’installation de la sangle se fait rapidement, vu qu’il suffit de l’accrocher à un élément du cadre le plus proche possible du pilote. Pour nous, ça sera au niveau de la selle, la partie du cadre la plus proche possible. Et à droite, pour voir plus facilement la sangle lorsque l’on descendra de la moto. Il faut ensuite régler la longueur de la dite sangle. Elle doit être suffisamment longue pour permettre de bouger autour de la moto, mais pas trop longue pour bien se déclencher en cas de chute (ce qui ne devrait pas arriver maintenant qu’on a tout l’équipement pour limiter les dégâts en cas de contact avec le bitume). Heureusement, cette sangle comporte une partie élastique.

On enfile ensuite la veste par dessus la combi ou le blouson. Des sangles à scratch permettent de serrer l’airbag au plus près de votre corps, pour procurer une protection optimale et éviter qu’il ne bouge au moment fatidique du gonflage. Bon, même si le gilet est lourd, une fois porté le poids est bien réparti et ne gêne pas. De plus, la forme du gilet ne gêne pas du tout les mouvements sur la moto. Le seul désagrément concerne la ventilation : et oui, même si nos combis sont perforées, une partie de l’air qui est censé rafraîchir nos corps bouillonnant d’énergie se retrouve bloqué par la veste.

Par contre, il va falloir changer nos habitudes. Et on peut remercier le fabriquant aussi. En effet, après avoir roulé plusieurs années sans fil à la patte, il n’est pas évident de débrancher l’airbag une fois qu’on veut descendre de la moto. Coup de bol, le fabricant a fait en sorte qu’il faille appliquer une force d’au moins 30kg pour déclencher. Dans le cas contraire on aurait déjà bouffé une bonne vingtaine de bonbonnes de gaz, en plus d’avoir l’air ridicule.

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