Poireaux, en vert et contre tout

[Essai] VFR 2014

Par une belle journée d’été, dans le Var, pas trop chaude, j’ai pu essayer la dernière VFR.

Commençons par sa plastique: il n’y a pas a dire, vue de face, elle a une sacrée gueule, avec ce blanc nacré qui met en valeur ses formes. On sent bien les gènes sportifs de cette Sportivo Routière. Et vu qu’elle fait partie du haut de gamme de chez Honda, la finition est (presque) exemplaire (cf: le bouton de traction control). La peinture, faite au Japon, est juste splendide avec ses reflets nacrés au soleil. Pour info, les Honda “bas de gamme” sont peintes en Italie.
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Les selles sont larges et confortables, les poignées passager incitent à prendre un SDS pour de longues balades. Par contre, quand on arrive sur l’arrière de la moto, on se demande pourquoi les ingénieurs de chez Honda ont fait un truc tellement massif, et soyons francs, moche. Les clignos arrières sont juste énormes.
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Ok, certains semblent quand même trouver cet arrière à leur gouts 😉

Le tableau de bord déroute un peu au premier abord, avec ses couleurs inversées
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La photo ne lui rend pas hommage car la visibilité est cependant très bonne en conduisant, même avec un grand soleil. Ce tableau de bord est dans l’esprit GT, il regorge d’informations et réussi a rester lisible. Le compte tour en position central et l’indicateur de rapport engagés sont encore un détail “sport”.
Cote commodo, c’est un peu surprenant à gauche car cligno et klaxons sont inversés. Et l’ajout du bouton de traction control semble avoir ete fait juste avant la mise en magasin tellement celui-ci ressemble a un ajout d’accessoire et non pas a un élément d’origine.
Cote place, mon mètre 83 est a l’aise, et miracle, je vois autre chose que mes coudes dans les rétros. Ceux ci offrent une vraie visibilité sans aucune vibration

Viens le moment de démarrer. Le bruit du moteur est… silencieux. La maniabilité en ville est exemplaire, on ne ressent pas les 240 kg de la bête. Les premiers virages se font tranquillement. Je décide de hausser un peu le ton et… merde, ça tourne pas super bien. Et oui, c’est une sport GT. Je décide donc de la violenter un peu et cela marche tout de suite beaucoup mieux. Elle rentre alors dans les virages sans soucis: suffisait de lui ordonner.
Le moteur est d’abord doux, voir creux dans les bas régimes, mais passe 8500 tours/minute, il montre une franche vigueur qui permet de relancer facilement la bête en sortie de virage. Et cerise sur le gâteau, il commence à donner de la voie, et celle ci est belle. La boite ne connait pas de soucis et, cerise sur le gâteau, la moto était équipée d’un shifter. On se prend alors au jeu de monter des rapports juste pour les descendre après.
J’ai garde le meilleur pour la fin: le freinage. C’est juste un régal. Il est a la fois doux comme on peut l’espérer sur une GT, mais aussi bien puissant. On n’est jamais surpris et on arrive a le doser même sur des freinages appuyés, les 240kg ne se faisant pas sentir

Au final, j’ai vraiment apprécie cet essai de la VFR. Alors, oui, elle n’a pas sa place sur piste, sauf dans le cadre de journées découvertes, mais sur route, elle permet d’enrouler tranquillement (et confortablement), mais aussi d’attaquer sereinement. Honda a bien rempli son contrat et nous a pondu une sport-GT avec des vrais morceaux de sport dedans
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Un grand merci à Michel pour le pret de la becane

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