Qui dit course dit préparation de la moto. Quoique si on parle de prépa, les gens vont penser prépa moteur. Non, il s’agit plus de mise en conformité de la moto vis à vis du règlement de la FIM.
Parce que oui, nos motos étaient déjà préparées mais n’avaient jamais subi de contrôle technique (de course, pas celui qu’on doit faire avec la voiture). De plus, elles étaient prêtes pour une endurance de 24h, donc avec des phares, interdits en Championnat de France d’Endurance (hors 12h de Magny Cours).
La première chose à changer est donc, vous l’avez deviné, les polys. Pour ça, nous avons décidé de faire confiance à Artytech qui, de source sûre, allie compétence et faible coût. Par exemple notre poly est affiché à 285 euros, coque arrière, tête de fourche et sabot. Vous pouvez chercher, ils sont extrêmement biens placés en prix.
On a donc eu la joie d’avoir un beau colis, contentant le premier poly bien protégé :
On a donc la tête de fourche, le sabot et la coque arrière. Tout semble de bonne qualité, souple, avec des renforts en carbone aux points de fixation.
Artytech fournissent des coques arrière type endurance, où une partie est fixe sur le bâti arrière (le dessous) et la partie supérieure vient se fixer à 4 points fixes sur la moto.
Bon, sauf que c’est là que nos ennuis ont commencé. On a une super boucle arrière de marque Motoholder… mais recoupée :


Problème: comment fixer la boucle arrière. On a fait simple, on a demandé à Artytech. Ils nous ont d’abord dit que notre boucle arrière n’était pas adaptée à leur poly et qu’ils préféraient nous rembourser, car notre boucle n’a que deux points de fixation. Un coup de fil plus tard, ce problème était réglé. On a en effet eu un gars de l’atelier très gentil qui nous a dit qu’avec seulement deux points de fixation, et même avec des rislans, notre moto risquait de ne pas passer le contrôle technique car la coque arrière risquait de bouger. Il va donc falloir modifier la boucle arrière pour pouvoir fixer la coque avec 4 points de fixation. On va récupérer les deux vis à l’arrière de notre boucle et de l’alu.


On a donc de quoi faire.
Puis c’est pas tout d’avoir des polys, encore faut-il y mettre une déco. Un pote s’est proposé de nous en faire une en autocollants. En gros, ça permet de ne pas avoir à peindre, et ça tient les morceaux ensemble si on tombe (testé au GS Trophy).
Par contre pour ça faut prendre les gabarits. On a donc commencé avec une technique de pierre/papier/ciseau. Alors oui, ça nous a donné un truc sympa… tant qu’on n’a pas essayé de le mettre à plat :
On a donc changé de technique et suivi un autre conseil, à base de scotch de peintre. Et même si on galère un peu, le résultat est beaucoup plus probant.

En parallèle on a présenté le poly sur une des motos. Pour voir s’il tombe bien, mais on ne se faisait pas trop de souci pour ça. Pour pouvoir l’admirer aussi, même s’il faut avouer qu’il ressemble vachement à l’ancien (le fait que ce soit la même moto doit y être pour quelque chose).
Mais surtout pour donner matière à notre pote pour qu’il exprime ses talents artistiques. Et on est épatés par le résultat.
Il va falloir faire quelques concessions au règlement de la course, mais ça envoie du lourd ! On a hâte de poser cette déco sur notre moto.
Pour la partie carénage, on est bons, reste plus qu’à percer et décorer. On va pouvoir passer à l’étape suivante : les protections de la moto.