Poireaux, en vert et contre tout

Nous rêvions juste de liberté

Soit vous trouvez que ce titre est tape à l’œil, soit vous avez entendu parler de ce bouquin de Henri Loevenbruck

Alors oui, une fois n’est pas coutume, je (oui, c’est un article exclusivement écrit par Xavier) vais faire la revue d’un livre.

Il faut savoir que je suis un gros lecteur et que j’ai toujours au moins un roman en cours. Je dis roman car je ne lis que ça (hors quelques bandes dessinées). Je ne suis pas pour autant un grand critique de livre, juste un mec qui adore lire.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant le bouquin, essayant de ne jamais lire les quatrièmes de couverture (souvent écrites par des gens qui n’ont manifestement pas lu le livre), mais je savais quand même que j’allais lire un roman initiatique. Je pensais qu’il serait dans la lignée de Sur la route de Kerouac. Or, je dois l’avouer, je n’ai pas aimé ce livre culte. Je n’ai même pas réussi à le finir.

Bref, revenons en à Nous rêvions juste de liberté qui retrace la découvert de la moto et des MC d’un gamin (ben ouais, le héros a la moitié de mon âge au début) nommé Hugo mais appelé Bohème.  Enfin je dis moto mais c’est plus que ça. C’est une histoire d’amitié, et comme vous pouvez vous en douter, de découverte de la liberté.

Les chapitres passent bien, même si certaines tournures de phrase m’ont fait tilter. On va dire que c’est un effet de style. Le reste du style est fluide, et on accroche vite. Ok, certaines situations sont un peu trop faciles (oh, tiens, je retombe sur la même personne qu’il y a un an, et ça tombe bien, ça me sauve la mise) mais on ne s’y attarde pas car on commence à bien l’aimer ce Bohème. J’ai particulièrement aimé la création de leurs premières motos: mélange de mécanique de haut vol (ils vont jusqu’à réaliser le cadre !) mais avec un petit côté Lego ©

Tiens, en parlant moto, elles sont partie prenante de l’histoire, tout le temps présentes mais jamais trop. Ce sont des personnages secondaires.

Revenons à l’histoire: cet ado va mûrir tout en gardant son âme de gamin, et c’est rafraichissant. Pour lui, seuls les amis et la moto comptent. Il veut juste vivre sa vie sans (trop) d’embrouilles, et rouler, rouler et encore rouler.

Malheureusement, il est le seul, et il va aller au devant de… déconvenues. Son voyage idéal va lentement mais surement se dégrader, jusqu’à la fin du livre, qui m’a laissé sonné. J’avoue qu’il m’a fallu quelques minutes pour digérer cette fin, pleine d’émotion et de tristesse. C’est le genre de bouquin qu’on finit à regret, qui nous marque. Je me suis attaché au héros, car il représente ce qu’on aimerait être, il est allé au bout des choses, au bout de sa liberté. Et il nous donne des envies de liberté, même si on garde à l’esprit qu’il faut un sacré courage (et une vie de merde) pour tout plaquer et se barrer.

 

 

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