Poireaux, en vert et contre tout

On vous raconte un pneu ce qu’il se passe

Parce que mine de rien, il se passe pas mal de choses en ce moment, et le thème central semble être le pneu.

Tout d’abord on a eu une bonne blague, suite à notre commande de pneus. Pour nos prochains roulages, il nous fallait 2 trains de pneus, toujours les Bridge V02. Normalement on commande, et pouf 2 jours plus tard c’est dispo. Sauf que là, Dafy nous annonce un délai. Et pas un truc gérable: rien avant la fin du mois. On regarde à droite à gauche et on se rend compte que d’une, il n’y a presque plus de V02, et de deux, que les prix ont augmenté.

On avait plusieurs possibilités: essayer d’en trouver à n’importe quel prix. Ou bien changer. Pareil, pour le changement, on pouvait partir sur différentes marques. Puis on nous a rappelé l’existence de la marque Avon. Enfin, le renouveau. On est allé voir sur Lequipement.fr qui en avait fait la présentation. Bon, du 190, on devrait gagner en vivacité. On appelle le Team Manager et il nous rappelle qu’il avait eu des discussions intéressantes avec le responsable d’Avon.  Bon allez hop, on tente le coup. Ça tombe bien, on a un roulage spécial qui se profile (on vous raconte tout ça ici) ça sera une bonne occasion de voir ce que ces pneus ont dans le ventre.

Hop, on en profite pour proposer le test à l’équipement.fr, récupérer le numéro de téléphone de Monsieur Avon et on l’appelle. On arrive à le choper entre la sécurité de l’aéroport et son vol pour le Tourist Trophy. Et on tombe sur un mec adorable. Et très sûr de son produit. Et même quand on lui annonce qu’on va faire un article.  Il nous explique la philosophie d’Avon: produire des pneus pour Gentlemen Riders. Non, pas le magasin où on dépense des fortunes, là on parle de ces Anglais qui font des courses sans être des pros. Bref, un peu comme nous.

C’est décidé, on en prend 2 trains, on les teste à fond et on verra par la suite si on continue avec cette marque ou pas.

Par contre, comme dit plus haut, nous allons passer de 200 de largeur à l’arrière à 190. Alors certes, on va avoir plus de mal à passer la puissance au sol, mais c’est pas grave, on a des Honda (Spécial pour toi Ludo). Blague à part, vu que le circuit de Bresse n’est pas un circuit rapide, passer en 190 va nous faire gagner en agilité. Cela devrait nous être utile dans le pif paf.

Le circuit de notre première course
Le circuit de notre première course

Ça c’était pour la partie piste. Maintenant on va vous parler de l’autre endroit où se joue une course d’endurance: les stands. Alors là, ce n’est pas nous qui avons bossé mais le team. Pardon, la Poirsouille Endurance Team. Parce que là, messieurs dames, ça déconne plus. Nos amateurs préférés sont en train d’envoyer du lourd, de faire de l’analyse poussée. Déjà, on a vidé le réservoir pour savoir combien on pouvait mettre d’essence et surtout à partir de quand la réserve se déclenche. Mine de rien, vu que nous n’avons pas les réservoirs d’origine, c’est le genre d’info ultra importante. Basé sur la contenance, nos chronos et notre conso, on peut savoir combien de temps peuvent durer les relais. Toutes ces infos seront indispensables au Team Manager pour définir la stratégie (et l’adapter le jour J, bien entendu).

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Barbares ?

Mais il y a aussi eu des entraînements au changement de roue arrière. Nous allons rouler sur une seule moto, ce qui veut dire que par rapport aux équipages à deux motos nous avons le “souci” de changer le pneu arrière en milieu de course. Mais eux ont un tour de pénalité. Or, un tour à Bresse c’est entre 1mn30 et 1mn40. Si on ne veut pas perdre de temps, il faut pouvoir faire le changement de pneu plus rapidement que ça. Et si on veut en gagner, il faut faire le changement de pneu ET le ravitaillement en essence (environ 20s) en moins d’une minute trente. Et ils l’ont fait ! Sous la pluie ! On en a même fait une petite vidéo.

La course est dans deux mois et demi, on commence à compter les jours. On se dit qu’il y a tellement de choses à faire, ce qui nous fait flipper, voire nous empêche de dormir la nuit.

Puis on voit ce qu’on a réalisé. On voit aussi ce que les gens réalisent pour nous et on arrête de se prendre la tête. On a vraiment une chance formidable de vivre ce rêve.

 

 

 

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