Poireaux, en vert et contre tout

Le Luc

Ce circuit est situé dans le Var, dans la ville du Luc en Provence, fameuse dans le coin pour… je vous laisse deviner… son circuit.

Le circuit du Var n’est pas un des grands noms dans le monde motard, soyons honnête. Son infrastructure est d’ailleurs limitée, vu qu’elle se compose de quelques boxs (que nous avons toujours vu réservés par les organisateurs), un ensemble douche/toilettes (refait il y a peu: fini les toilettes à la Turc) et c’est à peu prêt tout. Il faut noter qu’un resto est disponible sur site, avec un “bassin aquatique ludique”.

C’est un circuit peu technique, assez plat et ne présentant pas de virage en aveugle. Il est disponible avec ou sans le virage de la “couille de bœuf ” (les plus attentifs auront notés que c’est un nom bizarre, les bœufs n’étant plus pourvu de cet attribut).

Faisons un tour de circuit ensemble:

on est donc sur la ligne droite, en quatrième. Passé la passerelle, une cassure à gauche nous emmène sur deux virages à droite séparés par une mini ligne droite. Perso je les prends en 3ème mais j’ai un pignon de 14. Il peut être plus malin de les prendre en deux. S’en suit une autre ligne droite, on passe la 3 si ce n’est déjà fait, et on arrive sur l’un des deux seuls gauches du circuit qui se prend en sconde. Alors là, vu qu’on est des vrais, on attaque la couille de bœuf, et on doit donc composer avec une épingle droite suivi d’un virage assez serré sur la gauche (le deuxième gauche pour ceux qui suivent). Certains la prenne en première mais je n’y arrive pas. Après une petite ligne droite en montée, où on passe un rapport pour se retrouver en 3ème, on arrive sur le double droit. Un long virage à droite qu’on peut prendre comme deux virages. C’est mon virage préféré, je m’y suis toujours senti à l’aise. Je l’aime beaucoup aussi car il est le lieux d’un de mes souvenirs préférés de piste: je roulais en GPZ500S et depuis déjà quelques tours, je me faisais bouchonner en virage par une R1, et c’est sur ce double droit que j’ai finalement réussi à le doubler. Comme quoi, avoir des poneys entre les jambes ne fait pas tout (bon ok, soyons honnête, je ne suis pas un pilote, je suis juste tombé sur plus poireau que moi ce jour là 😉 ) Revenons au circuit après cette petite digression. On sort donc du double droit sur une montée, attaquée gaz en grand, et on passe la 4ème. Et on arrive sur la cassure, léger virage à droite qui doit se prendre sans couper (perso, j’ai jamais réussi, toujours ce léger relâchement de l’accélérateur avant d’attaquer ce virage). On aborde alors la deuxième (vraie) ligne droite du circuit qui nous fait arriver sur le dernier virage: l’AGS. Là il faut freiner fort et rentrer deux rapport; ce droite qui tourne à 90 degrés a vu nombre de motards tirer tout droit, sur un excès d’enthousiasme.

Voilà, la ballade est terminée, car on est de nouveau sur la ligne droite des stands.

Alors certes, ce n’est pas un circuit prestigieux comme Le Mans, ni ultra prisé des motards comme Lédenon, mais c’est le circuit qui nous a vu commencer, et même s’il a des défauts, on aime y rouler, c’est notre bac à sable pour nous remettre dans le bain ou pour tester de nouveaux trucs.

Mais promis, on vous parlera aussi de circuits plus prestigieux… Entre autre, en septembre nous allons rouler deux jours à Lédenon…

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