Poireaux, en vert et contre tout

CBR1000RR : l’avis de Sébastien

A mon tour de donner mon ressenti sur nos nouveaux joujoux.

Point de vue position, la moto est super fine, on est bien à l’aise sur la selle. Les commandes reculées sont réglables sur 9 positions donc c’est très facile de trouver la position adéquate. Au début j’ai eu du mal à me faire au réservoir surélevé, mais finalement j’arrive bien à caler mon bras extérieur lors des déhanchés. Un point qu’on remarque tout de suite, c’est que la moto est super légère, les précédents proprios ont fait un beau boulot de préparation. Même si le réservoir est rempli à bloc (24 litres quand même), la moto ne joue pas au culbuto.

Pour la partie cycle rien à redire, le train avant ne bouge pas d’un poil dans les virages et l’inclinaison se fait tout naturellement. Je sens que je suis en totale maitrise de la prise d’angle de la moto. Ça veut dire pas de surprises en virages, mais aussi que c’est à moi de faire le boulot (hé oui) : on peut toujours rajouter une louche d’angle sans effort, et pareil en sortie de virage, la moto est très facile à redresser. Pour le reste, il va falloir étudier les réglages des suspensions. Par exemple j’ai remarqué que l’avant pompait à l’accélération dans certaines circonstances, il va falloir y remédier.

Passons au gros morceau, le moteur. Je passe d’un 600 de 100 chevaux à un 1000 de 180, ça change pas mal de trucs. Déjà un sacré coup de pied au cul à l’accélération, même si le tirage rapide est bien dosable, encore une fois pas de surprise c’est le pilote qui maitrise ce qu’il fait. Du coup je n’ai pas encore eu les cojones de souder en ligne droite… ça c’est la faute du pilote, pas de la moto. Car le freinage est à l’avenant de l’accélération : bien puissant mais très dosable. Il va falloir éviter de faire des stoppies en bout de ligne droite ceci dit 😛 Autre particularité à laquelle je n’ai pas encore réussi à m’habituer, c’est le frein moteur et la reprise des gaz. Je me retrouve trop souvent en sous régime en sortie de virage. Moralité il va falloir que j’apprenne à manier cette poignée de gaz. Pour ça le circuit du Luc et sa couille de bœuf sont le parfait exercice.

La boite de vitesses ne pose aucun problème (une fois la position du sélecteur bien réglée 😛 ) mais un indicateur de rapport engagé ne serait pas de trop.

Comme disait Xavier, on sent les années d’évolution entre une 600 sportive de 2001 et une hypersport de 2009, et c’est tout bénéfice pour nous 😉

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