Poireaux, en vert et contre tout

Zx6R bis: Double face

Mon étalon de piste est une magnifique Zx6R de 2000… oui, une petite vieille et pire, c’est ma deuxième.

Lors du choix de ma première sportive, j’en voulais une qui soit à l’aise sur piste mais aussi sur route, et ce malgré mon gabarit de bûcheron jurassien (1m83 et les épaules qui vont avec). Une vieille sportive était donc un choix raisonnable, d’autant plus que mon budget était un peu serré. J’ai donc opté pour une Zx6r de 2000 dans un état excellent. Malheureusement, une bougie défaillante (casse de l’électrode) a fait des ravages dans mon moteur. J’ai donc cherché une remplaçante, et je suis tombé sur une autre Zx6R de 2000 mais une pure pistarde. Ni une, ni deux, j’appelle le gars et je vais la voir. Et c’est reparti pour une deuxième Zx6R. Ça tombe bien, Sébastien en a acheté une, j’en ai une dans mon garage, on va pouvoir mutualiser les pièces et revendre ce qui ne va pas servir sur piste et récupérer un peu de sous.

L’hiver a passé avec du travail surtout sur les carénages: ponçage, travail sur le design et peinture. J’avais déjà peint à la bombe, mais là je passais au stade supérieur avec une peinture au pistolet. Le design était choisi, ça serait noir et vert (kawa oblige) mais en asymétrique au niveau des couleurs. Et pour la touche finale, des stickers pour faire le chat sur la tête de fourche, les autocollants Poirsouille et autre numéros de course. Avec ça, aucun doute que mes adversaires prendront peur et me laisseront passer (ou sinon, ça sera pratique pour retrouver la moto sur les prises de vue des photographes pro). Et afin de garder trace de mes victoires (ou au moins des circuits où j’ai roulé), des autocollants de ces dits circuits, façon tableau de chasse d’un avion de chasse
Bref, un résultat qui peut ne pas plaire mais qui a le mérite d’être (un peu) original.

Première couche: Peinture finie
Recto
Verso
De dos

Et enfin de face

Bon, la gueule c’est fait, mais qu’a ma moto par rapport à une Zx6R d’origine:

  • un poly
  • un MC Brembo de 16 (j’aime beaucoup le feeling qu’il procure sur cette moto)
  • une paire de durite avia à l’avant (j’en ai pas mis à l’arrière, je ne freine pas de l’arrière sur piste)
  • une paire d’étriers Nissin 4 pistons (qui remplacent avantageusement les 6 pistons d’origine qui ont tendance à voiler les disques)
  • un indicateur de rapport engagé Healtech GiPro (ultra simple à installer et paramétrer)
  • un pignon de 14 pour avoir plus de patate en sortie de courbe
  • un support de chrono : anciennement Palmfano, remplacé par une balise GPS + un vieux smartphone (ça permet d’avoir plein d’infos telles que les partiels, le tour optimal, le tracé GPS pour faire joli sur les montages vidéos….)
  • des commandes reculées
  • des pare-carters en carbone/kevlar
  • des patins de protection (dont un usé mais pas moyen de savoir quelle marque c’est pour en trouver un neuf)

Voilà, c’est tout. Tout ce qui est amortissement est resté d’origine. Certes ce n’est pas une bête de course, je rêve de mieux mais je l’aime bien et elle me permet de progresser sans avoir trop peur de lui faire des dégâts, et le jour ou elle tirera sa révérence, je pourrai toujours la revendre en morceaux 😉

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