Poireaux, en vert et contre tout

Plaques antidérapantes de réservoir

Prenons un pilote lambda. Tout de cuir vêtu, il s’apprête à négocier une courbe rapide. Comme il a bien écouté ce qu’on lui a conseillé, il sait que le déhanché se joue avec les jambes : le cul à moitié décollé de la selle et les bras bien souples sur les commandes, il faut caler sa jambe extérieure sur le réservoir pour décaler son centre de gravité le plus possible vers l’intérieur du virage.

Ça c’est la théorie ; en pratique il suffit de se précipiter un peu trop pour engendrer des mouvements parasites. Ou alors on n’a pas assez confiance et on reste crispé sur son réservoir. Et ça, ça fait mal au chrono (si si regardez-le il souffre).

Alors, comme Xavier et moi, on peut avoir envie de coller des plaques antidérapantes à picots sur les flancs du réservoir.

On a fait trois journées avec, au Luc et à Lédenon. Verdict ? C’est pas mal, mais sans plus.

Parce que bon, dans ce que j’ai dit plus haut, il y a une grande part de psychologique, même si ce n’est pas agréable de sentir son cuir glisser contre le réservoir. On a quand même pas mal de marge à nos allures avant d’avoir besoin d’être retenu par des picots. Mais ça m’a rendu plus serein : j’ai senti que j’avais un point d’appui fiable et ça m’a permis d’améliorer mon déhanché en cherchant plus bas avec ma jambe intérieure. Ah, autre chose : ça vous évitera messieurs de perdre votre virilité sur les freinages impromptus.

En conclusion, ça ne fera pas de vous un dieu du déhanché, mais c’est un plus appréciable pour être dynamique sur sa moto.

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