Poireaux, en vert et contre tout

Première fois

Non, on ne va pas vous parler de notre première fois sur piste, mais de lundi dernier. Car oui, c’était une première fois pour nous. La première fois que nous posions les roues du Petit Pois sur circuit. Et surtout la validation de nombreuses heures de travail qui se sont étalées entre décembre, janvier et février.

On reviendra plus longuement sur la prépa, mais on peut déjà vous dire que ce n’a pas été de tout repos: rien n’est complètement compatible, il a fallu faire preuve d’imagination et de patience pour avoir une bécane au top.

On arrive donc lundi dernier au Luc, et c’est aussi la première fois que nous allons rouler en février. Heureusement la météo semble être de notre côté. Je dis bien heureusement car le train de pneus pluie qui devait arriver le samedi avant s’est retrouve bloqué dans un entrepôt de la poste.

La routine est un peu différente pour cette journée, car on n’a qu’une seule moto et l’orga n’est pas Tortue Team.

On descend fièrement la moto de la remorque, et on l’installe tout aussi fièrement sur son beau tapis Honda. On branche les couv (qui sont les couvertures chauffantes avant des 1000) et on file s’inscrire et surtout avaler un café.

Et on ajoute la touche finale à la déco du Petit Pois : le logo de la PET

La première session est un peu écourtée car on s’est planté dans le planning: l’ordre n’est pas expert-moyen-débutant comme on a l’habitude. Seb ne pourra faire que deux tours, à peine de quoi roder nos BT39-SS. Mais le premier contact est bon, malgré les protections montées sur les repose-pieds passager qui semblent gênantes.

Xavier se lance à son tour 40mn plus tard… et doit sortir au premier tour. Un mec a réussi à s’en coller une. Après quelques minutes, c’est reparti. Effectivement, les repose-pieds passager sont gênants et ne permettent pas une bonne mobilité sur la moto. Qu’à cela ne tienne, après la session, nous nous armons de la scie à métaux et on allège. On en profite aussi pour refixer un repose-pied qui a tendance à se faire la malle. Et oui, les commandes reculées made in China à pas cher vont nous en faire voir de toutes les couleurs pendant la journée, écourtant même une session.

Seb repart, et le gain de mobilité sur la moto est flagrant: il signe même un chrono en 39, son record en Duke 125. Mais la session sera elle aussi écourtée car un demi guidon bouge lors d’un gros freinage. On refixe tout ça, on se repenche sur les commandes reculées, et c’est de nouveau au tour de Xavier. En fait ça sera sa seule session presque complète (une chute viendra) , et là ou il y aura ses meilleurs chronos, à deux secondes de Seb.

Pendant la pause déjeuner on continue à bricoler les commandes reculées avant d’aller jeter un œil aux photos de Joëlle d’IllicoPresto. Wodlof viendra nous rejoindre pour l’après midi, et n’hésitera pas à dégainer son appareil photo pour nous immortaliser.

L’après midi commence pour Seb à 14h40, et il part pour sa session la plus longue. Il améliore encore un peu son chrono. Mais la session est elle aussi écourtée pour cause de chute.

On arrive à la session de 30mn, qui sera l’occasion pour nous de tester le panneautage et un relais. Xavier s’élance pour 10mn, pendant que Seb gère le panneautage.

Le Petit Pois envoie les watts ! (photo @wodlof)

Les 10mn ne seront que 8. Une chute (très) grave vient stopper la session, et même la journée. Même si on sait que c’est le jeu, que malgré toutes les précautions le risque est toujours présent, ça fait toujours mal de voir un pistard à terre.

On remballe donc la moto et tout le bazar, et on reprend la route du retour. On en profite pour appeler notre Team manager pour un debrief à chaud.

Alors même si cette journée n’a pas été top au niveau roulage (on a roulé 35mn chacun au final, souvent sur des sessions de 5 tours), elle nous a fait un bien fou. Déjà ça fait plaisir de rouler sur piste, et ça nous a rassuré: la moto marche bien. A part les soucis de commandes reculées que nous avons réglés sur place, il n’y a aucun problème. Mine de rien, ça nous permet de souffler un peu et d’aborder la dernière ligne droite de manière plus confiante.

Demain on sera en train de faire les essais, et dans 48h nous serons en prégrille. Alors oui, on stresse, mais surtout on a vraiment envie d’y être !